Saturday, July 10, 2010

L'école d'informatique Supinfo critiquée - Journal Ouest France

Source: http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-ecole-d-informatique-Supinfo-critiquee-_8620-1439715_actu.Htm

Des cours qui ne sont pas assurés, une méthode pédagogique contestée... L'école d'informatique Supinfo est présente dans une trentaine de villes en France, dont Nantes.

« De novembre à mai, j'ai eu quatre petites semaines de cours, à tout casser. » Pablo Ruth, 21 ans, est en 3e année à l'école informatique Supinfo à Londres, après deux ans passés dans celle de Nantes. Une année à Londres dans le cadre de son cursus de cinq ans qui, dès la rentrée, ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. « Ce jour-là, le directeur nous a annoncé qu'il n'y avait pas de profs disponibles. Seulement un seul pour toutes les disciplines. Et il venait de façon très aléatoire. »

Les choses ne s'arrangent pas au fil des mois. Et mi-mai, plus d'école. Le propriétaire des locaux expulse Supinfo pour loyers impayés.

Créée en 1965, Supinfo compte aujourd'hui une trentaine d'écoles en France, mais aussi en Chine, San Francisco, Montréal... Au total, 6 900 étudiants. À la tête de Supinfo, Alick Mouriesse. Les différentes écoles sont gérées par des sociétés d'exploitation, en contrat avec Supinfo. Ce maillage international permet aux étudiants de passer une partie de leur cursus à l'étranger, s'ils le souhaitent.

Le cas de Londres ne semble pas isolé. À Nice aussi, autre site Supinfo, un propriétaire s'est plaint de loyers impayés. Dans une lettre ouverte aux étudiants, il prévient qu'il attend la fin de l'année scolaire pour les expulser. Des profs se plaignent de retards de salaires. Des parents de cours qui ne sont pas donnés. « A presque 5 000 € l'année, on s'attend quand même à ce que les jeunes aient des cours, dit un père d'étudiant. Beaucoup sont dispensés par des étudiants-tuteurs de 4e ou 5eannée. Et il y a beaucoup trop de e-learning (cours en ligne). »

9 000 € pour deux ans

Pas la première fois que l'école d'informatique subit des critiques. Des mécontents ont d'ailleurs ouvert un blog sur internet où elles affluent.

« Il y a eu des petits soucis à Londres, minimise Joseph Rousseau, directeur du centre Ouest International Campus, qui gère l'école de Nantes. Quelques cours ont connu des difficultés. Mais ils ont pu être rattrapés par des documents sur internet. »

Alick Mouriesse parle de « petits soucis de planification » sur quelques cours. Les loyers ? Des retards, réglés aujourd'hui. « Il y a actuellement une campagne de déstabilisation, regrette-t-il. On n'a jamais été un établissement qui fait l'unanimité, ni sur ses méthodes pédagogiques, ni sur sa croissance. » Il évoque une cabale lancée par d'anciens partenaires, des blogs anonymes « pour casser l'école ». « On a pu avoir des tensions de trésorerie. Mais on ne laisse jamais d'ardoise, assure-t-il. Tout est toujours réglé. »

Pablo, lui, remonté après son année londonienne, a décidé de quitter Supinfo. Il a fallu batailler pour récupérer les deux années de scolarité restantes déjà payées. Soit 9 000 €, que la famille réclamait depuis mars. Elle vient de les récupérer, après avoir déposé un référé auprès du tribunal de Paris.

Yasmine TIGOÉ.

Source: http://www.ouest-france.fr/region/paysdelaloire_detail_-L-ecole-d-informatique-Supinfo-critiquee-_8620-1439715_actu.Htm

Tenir le haut du pavé en roulant carrosse - Challenges.fr

Source: http://www.challenges.fr/magazine/encouverture/0088.6100/

150 000 euros ? C'est peu ou prou le prix d'une voiture-bijou mais aussi le bonus moyen des golden boys l'an dernier. Les constructeurs savent à qui, et comment, vendre du rêve.

[...]

En septembre, Alick Mouriesse, 36 ans, président de Supinfo, une école d''informatique, était venu au Mondial de l''automobile, à Paris, pour s''acheter une Lamborghini Gallardo (150000 euros). Finalement, il a succombé à la série spéciale Murcielago Versace à 450000 euros. Mais il s''est quand même offert une Gallardo.

Pour séduire ces clients richissimes, les marques de rêve se sont restructurées, épaulées par les grands constructeurs d''automobiles qui les ont rachetées une à une. BMW a repris Rolls-Royce, Volkswagen possède Lamborghini, Bentley et Bugatti, Fiat est propriétaire de Ferrari et de Maserati, Ford détient encore un petit morceau d''Aston Martin.

[...]

Source: http://www.challenges.fr/magazine/encouverture/0088.6100/

Querelles intestines à SupInfo - Journal du Sud Ouest

Source: http://www.sudouest.fr/2010/05/25/querelles-intestines-a-supinfo-100747-4626.php

Querelles intestines à SupInfo

Le pugilat juridique entre le groupe d'enseignement supérieur et ses franchisés locaux a débouché sur une scission.


Les élèves bordelais et toulousains de l'école supérieure d'informatique SupInfo vivent une drôle de fin d'année universitaire. Un conflit a en effet éclaté entre la direction de ce groupe d'enseignement, qui compte une trentaine d'établissements, et la société Sud Ouest Campus, qui a obtenu l'an dernier la franchise de la marque pour les deux écoles garonnaises.

Déjà jalonné de décisions de justice, cette bataille a débouché sur une scission entre le franchisé et le franchiseur. Si bien que les élèves, et leurs parents, qui se sont récemment constitués en association, se demandent quel camp choisir à la prochaine rentrée.

Fondée dans les années 1960, Sup Info dispense jusqu'à Bac +5, un enseignement qui a permis à la plupart de ses anciens élèves de se caser honorablement sur le marché du travail

SupInfo a été repris il y une dizaine d'années par Alick Mouriesse, un de ses anciens élèves. Sous son impulsion, elle a poursuivi une forte croissance qui se traduit par l'existence d'une trentaine d'écoles en France et à l'étranger (Londres, Shanghai, etc.) fréquentée par un total de 6 000 étudiants.

Sud Ouest Campus

Sur le plan financier, en revanche, la trajectoire a été chaotique. L'association créée par Alick Mouriesse pour gérer le groupe, a été placée en redressement judiciaire en 2001.

Elle en est sortie il y a trois ans après avoir payé ses créanciers. Mais, dans le même temps, SupInfo est devenue une nébuleuse juridique complexe, la marque ayant été transférée à une entité de droit belge, autour de laquelle gravitent des sociétés basées à Paris, Hong-Kong, etc.

Et la trésorerie de cet ensemble paraît maigre puisque l'école de Londres vient de se faire expulser de ses locaux, et que des moniteurs français, étudiants de quatrième et cinquième année, ont de gros retards de salaire.

C'est dans cet univers complexe, que pénètrent en mars 2009 Lionel Desage et David Inquel, deux anciens judokas reconvertis dans les affaires, et notamment dans l'exploitation de maisons de retraite médicalisées, via le groupe Auvence, qu'ils ont créé à cette fin.

Les deux hommes entrent alors en contact avec Alick Mouriesse par le biais d'un autre ancien judoka Stéphane Nomis, à l'époque très proche du patron de SupInfo, mais que celui-ci accuse de l'avoir trahi.

La relation nouée entre SupInfo, et la société Sud Ouest Campus créée à cette fin par les ceintures noires va vite virer au pugilat.

Les thèmes de bataille autour des écoles SupInfo ont trait notamment aux anciens locaux de Bordeaux-Lac abandonnés par les franchisés au profit des Chais de Luze, en raison, disent-ils des coûteuses garanties demandées par le bailleur, que les retards de paiement préalables du franchiseur avaient échaudé.

Utilisation du logo

Des décisions de justice se succèdent en 2009 et 2010. Fin décembre, le TGI de Nanterre ordonne en référé à SupInfo de payer 1,2 million de rétrocession de droits d'inscription demandés par les franchisés. Alick Mouriesse fait casser l'ordonnance en appel après avoir résilié la franchise. Le patron du groupe, obtient par ailleurs, également en référé l'interdiction d'utilisation du logo InfoSup dans le site que les franchisés du Sud Ouest avaient créé.

En attendant l'issue de ce marathon juridique, le divorce est consommé. Lionel Desage veut transformer l'ex -franchise en école en bonne et due forme qu'il a d'ores et déjà décidé d'appeler IngéSup. De son côté, Alick Mouriesse a rouvert non sans mal une SupInfo bordelaise, provisoirement logée dans une résidence hôtelière du Lac. Il a pris l'engagement de faire passer cette année les diplômes de ceux des étudiants qui ont choisi de continuer à suivre leurs cours chez le franchisé. Mais reste à savoir quel parti les intéressés devront prendre l'an prochain.

Source: http://www.sudouest.fr/2010/05/25/querelles-intestines-a-supinfo-100747-4626.php

Supinfo : le conflit avec Bordeaux et Toulouse se polarise sur les inscriptions des étudiants - Educpros.fr

Source: http://www.educpros.fr/detail-article/h/7d01b9477b/a/supinfo-le-conflit-avec-bordeaux-et-toulouse-se-polarise-sur-les-inscriptions-des-etudiants.html

Supinfo : le conflit avec Bordeaux et Toulouse se polarise sur les inscriptions des étudiants


Le conflit se poursuit entre Supinfo et ses franchises de Bordeaux et Toulouse. Alors que les deux parties attendent encore les jugements sur le fond dans les nombreux procès qui les opposent, chacune prépare de son côté la rentrée 2010.

Le 12 avril 2010, Sud-Ouest Campus, propriétaires des deux franchises Supinfo de Bordeaux et Toulouse, a annoncé la création de deux établissements d’enseignement supérieur en informatique : Ingésup Bordeaux et Ingésup Toulouse qui « s’appuieront sur le concept dispensé par Supinfo, tout en mettant en place des méthodes pédagogiques mieux pensées et plus exigeantes ».

Rompus ou pas rompus...

« Ingésup ne se substitue pas à Supinfo mais enrichit son offre. Nous délivrerons toujours le diplôme Supinfo et, avec 600 heures de formation complémentaire sur deux ans, un master technologique spécialisé Ingésup pour les étudiants qui le souhaiteront », explique Lionel Desage. Le président de Sud-Ouest Campus justifie ce montage par le fait que les contrats de franchise, résiliés par Supinfo en décembre 2009, se poursuivent tant qu’une décision de justice n’est pas intervenue.

Pour le président de Supinfo, Alick Mouriesse, en revanche, les contrats de franchise sont rompus.

Supinfo ne reconnaît pas Ingésup

Le président de Supinfo crie au scandale. « Supinfo ne reconnaît pas Ingésup et n’a pas rejoint Ingésup. (…) Cette structure ne peut pas délivrer de diplôme Supinfo », assène-t-il dans un courrier électronique du 13 avril 2010 envoyé à tous les étudiants de l’école. Et d’ajouter : « les étudiants qui souhaitent poursuivre leur cursus à Bordeaux et Toulouse l’année prochaine (…) pourront le faire sans aucune difficulté et dans un contexte identique à celui qui est organisé sur les autres campus Supinfo en France (…) sur un campus vraisemblablement différent de celui d’Ingésup.

Attirer les étudiants

Deux établissements devraient donc se faire face à la rentrée à Bordeaux et à Toulouse. Avec une guerre sans merci pour attirer ou retenir les 550 étudiants déjà en cours de cursus. Leurs frais de scolarité sont fixés à 4 990 euros, soit une manne financière de 2,75 millions d’euros.

Ingésup demande aux étudiants de s’inscrire directement auprès de lui et « reversera à Supinfo la part qui lui revient », assure Lionel Desage. Quant à Alick Mouriesse, il prévient : « l’Ecole supérieure d’informatique de Paris (…) ne reconnaît, ne cautionne et ne délègue à aucune structure le droit ou la capacité d’inscrire des étudiants et de leur délivrer son titre. Il n’y a donc qu’un seul moyen d’être certain d’obtenir le seul titre de Supinfo qui soit reconnu, c’est de rester inscrit à Supinfo en passant par la procédure habituelle. »

Pas sûr que les étudiants s’y retrouvent. Au final, ils auront, malgré tout, le dernier mot.

Conflit sur la marque Supinfo : nouveau rebondissement

Dans une ordonnance en date du 19 avril 2010, le tribunal de grande instance de Paris interdit à Ingésup tout usage des marques Supinfo et de son logo, dans l’attente du jugement au fond sur le conflit qui oppose Ingésup et Educinvest, société propriétaire des marques Supinfo. Le retrait et la destruction des affiches et de tous documents commerciaux reproduisant ou imitant les marques Supinfo sont également exigés.

Sylvie Lecherbonnier

14.04.10



Source: http://www.educpros.fr/detail-article/h/7d01b9477b/a/supinfo-le-conflit-avec-bordeaux-et-toulouse-se-polarise-sur-les-inscriptions-des-etudiants.html

Supinfo : des franchisés trop affranchis ? - Educpros.fr

Source: http://www.educpros.fr/detail-article/h/114bf1a305/a/supinfo-des-franchises-trop-affranchis.html

Supinfo : des franchisés trop affranchis ?


L'école d'informatique Supinfo doit faire face depuis 2009 à une série de bugs. Elle est aux prises avec une dizaine de procédures judiciaires dont plusieurs concernent ses franchises récemment signées avec trois sites (Bordeaux, Toulouse et le Maroc). Educpros a enquêté sur le système Supinfo. Une école qui fonctionne en réseau après plusieurs années d'un développement exponentiel.

Des franchisés trop indépendants ? Une maison mère qui ne laisse pas de marges de manœuvre à ses directeurs régionaux ? Depuis la rentrée 2009, la nouvelle organisation de Supinfo a ouvert de multiples contentieux juridiques et financiers entre l'école et certains de ses campus nouvellement franchisés.

Six d'entre eux sont passés ou ont ouvert sous franchise depuis 2008 : Casablanca, Rabat, la Guadeloupe, Bordeaux, Toulouse et Catane (Italie). Les autres centres régionaux ne sont pas des franchises, mais des sociétés d'exploitation. Pour les unes comme pour les autres, Supinfo fournit une même pédagogie et encaisse directement – pour la plupart d'entre elles – les droits d'inscription avant de leur en reverser une partie.

1. L'affaire du franchisé marocain

La franchise marocaine a été l'une des premières signées, en 2008. Et pas des moindres. Elle doit servir de base de lancement au plan d'expansion sur cinq ans de l'école dans l'ensemble du royaume, en prévoyant, à partir des deux premiers campus de Casablanca et de Rabat, l'ouverture d'autres sites à Marrakech, Tanger, Agadir, Fès et Oujda. Objectif affiché : délivrer « 3.000 diplômes et certificats par an » au royaume chérifien.

Portée par la société IDG (Informatique de gestion), la franchise est mise à mal dès la première année d'ouverture de Supinfo à Casablanca en 2008-2009. Les relations se tendent pendant plusieurs mois avant que Supinfo ne dénonce par courrier, le 2 octobre 2009, ce contrat de franchise. L'association Supinfo invoque des « dérapages en matière de communication ou d'usage irrégulier de nos marques ou de notre image », notamment pendant l'organisation du salon « Maroc Offshore ».

« Dans le contrat, le franchisé n'est pas autorisé à vendre d'autres produits que la pédagogie. Ni le marketing, ni la communication n'en font partie. Nous nous sommes par ailleurs rendu compte que Supinfo Maroc avait ouvert un compte bancaire au nom de Supinfo et une école dénommée Supinfo North Africa à Levallois-Perret ! » s'étrangle Alick Mouriesse, président de Supinfo.

De son côté, Stéphane Nomis, actionnaire majoritaire de la société IDG, explique : « Supinfo North Africa n'est rien d'autre qu'une holding de participation. J'ai préféré investir dans IDG via cette société plutôt que personnellement. Comme nous sommes accusés d'utiliser abusivement la marque Supinfo, nous avons voulu montrer notre bonne foi et notre bonne volonté et avons changé le nom de la société en Maroc Campus. » Il ajoute : « J'ai des difficultés à accepter cette accusation d'utilisation abusive de la marque, alors que j'ai investi trois millions d'euros dans celle-ci ces dernières années et que nous atteignons les 300 étudiants sur nos deux campus marocains. »

Le 24 décembre 2009, la justice a donné raison au franchisé, en ordonnant en référé à Supinfo de poursuivre le contrat. « Cette affaire n'a aucune conséquence sur les étudiants en cours de cursus », veut rassurer maître Pierre Cussac, avocat d'IDG Maroc. Le jugement au fond ne sera pas rendu avant le second semestre et Supinfo a fait appel du référé.

Supinfo : un nouveau « business model »

Le siège de l'école a déménagé en 2007 à deux pas des Champs-Élysées. Jusqu'en 2009, l'école Supinfo et ses campus régionaux étaient portés par l'association (loi 1901) Supinfo, qui délivre le diplôme et gère la marque.

Fin 2008, son président, Alick Mouriesse, décide de créer Educinvest, une nouvelle société privée à responsabilité limitée. Cette société installée à Bruxelles acquiert la gestion de neuf marques françaises et internationales (dont ESI-Supinfo, Supinfo), de 175 noms de domaines Internet et des droits d'inscription de l'école Supinfo. Capital de départ : 16 millions d'euros, propriété à 100 % d'Alick Mouriesse selon ce dernier. L'association continue à gérer les loyers des centres régionaux et à délivrer le diplôme.

« Ma société patrimoniale Educinvest gère les marques et les méthodes. Pour faire face au développement à l'international, j'avais pensé entrer en Bourse, mais la crise est arrivée. Je voudrais monter un groupe avec des actionnaires et que cela ne repose plus seulement sur ma personne. C'est la raison pour laquelle j'ai constitué cette holding qui diffuse la logistique et la pédagogie sur les différents sites », explique le président de l'association et de la société, qui indique avoir déjà été contacté par des groupes comme Laureate ou Engelfield.

À noter également que, depuis la rentrée, l'école a connu des changements aux conséquences directes pour les étudiants : la mise en place d'une pédagogie fondée sur l'e-learning à grande échelle et une nouvelle organisation des élèves-formateurs (voir l'enquête sur letudiant.fr).

2. L'affaire des franchisés de Bordeaux et Toulouse

De ce côté-ci de la Méditerranée, les franchises de Bordeaux et Toulouse, signées entre Educinvest (gestionnaire des marques Supinfo, voir encadré) et l'entreprise Sud Ouest Campus (SOC), tournent court en décembre 2009. Les actionnaires, Lionel Desage et David Inquel, spécialisés dans le rachat de maisons de retraite en difficulté, et Stéphane Nomis, également impliqué dans Supinfo Maroc, ont investi quelque 2 millions d'euros.

Le déménagement dans de nouveaux locaux, sans reprise des baux initiaux, est à l'origine de la brouille avec le franchiseur. Pour Yannick Nay, directeur de Supinfo Bordeaux, la franchise se définit ainsi : « Nous sommes les interlocuteurs des clients (étudiants) et nous distribuons des cours en région sous la marque Supinfo. Les bâtiments – désormais installés sur le campus des Chartrons – et les profs sont la propriété de la franchise de Bordeaux. Il n'y a pas de reprise de bail dans le contrat de franchise. » Une version contredite par Alick Mouriesse pour qui le contrat de franchise est signé « à telle adresse dans tels locaux » et qui affirme avoir réglé les 30.000 € d'impayés de loyers pour le démarrage de la franchise en juillet.

La justice doit se prononcer sur la résiliation des deux franchises. Des contentieux financiers sont aussi devant les tribunaux. Educinvest réclame 400.000 € à la SOC. Une première saisie conservatoire en faveur du franchiseur, décidée le 14 janvier 2010, a été annulée le 26 janvier 2010. Par ailleurs, la SOC s'est également vu reconnaître en référé, le 24 décembre 2009, le 1,3 million d'euros équivalant aux reversements des frais d'inscription par Educinvest. Celui-ci a fait appel des jugements dans les deux cas.

« La SOC fait croire qu'Educinvest est sur le flanc. C'est faux. On ne veut pas donner cet argent à la SOC alors qu'elle est dans une logique de torpillage, en détournant notre clientèle vers ses sites et en nuisant à notre réputation. Si on perd, au pire, l'enjeu est de payer 1,2 million d'euros sur 40 millions de chiffre d'affaires », relativise Alick Mouriesse.

3. Une fronde anti-Mouriesse ?

En décembre 2009, les franchisés marocain, toulousain et bordelais se sont associés en créant une association dénommée SIFA (Supinfo International Franchisees Association) assortie d'un site Internet affichant son intention de « défendre l'institution Supinfo contre les agissements de la communauté d'intérêts d'Alik Mouriesse ». S'affichant comme les défenseurs de la « qualité du diplôme Supinfo », les franchisés dénoncent entre autres une dégradation de la pédagogie, des « cours en ligne non préparés », des « inscriptions sans véritable validation du niveau d'entrée ». Educinvest a intenté un procès à l’association SIFA pour contrefaçon de la marque et du logo en dénonçant une « démarche offensive de fragilisation économique et commerciale » de la société. Un référé rendu le 26 février 2010 la déboute de sa demande.

Au-delà de ces contentieux devant les tribunaux, le conflit opposant ces franchisés à Supinfo s'est affiché au grand jour au moment de l'ouverture des préinscriptions en janvier. Les campus de Bordeaux et Toulouse ont indiqué sur leur site respectif un lien concurrent à celui du portail de Supinfo pour inscrire leurs futurs étudiants (lire le papier sur letudiant.fr). Ils incitent ainsi les étudiants intéressés par leur campus à ne pas verser directement à Supinfo le montant des inscriptions.

Le 20 janvier 2010, Educinvest mettait en demeure la SOC de respecter la clause de non-concurrence du contrat. « En s'inscrivant à Bordeaux, il y a la garantie de la pérennité économique de l'école, contre-attaque Yannick Nay, le directeur de Supinfo Bordeaux. On peut d'ailleurs le cas échéant demander très rapidement la délivrance d'un diplôme de la fédération professionnelle. Il faut arrêter cette omerta. »
Un conflit à couteaux tirés dans lequel Alick Mouriesse répond que « les franchisés sont dans une logique de pilonnage, avec la création de site de diffamation et d'informations erronées. Les franchisés n'en font qu'à leur tête, alors qu'ils n'ont qu'un droit d'exploitation, ce ne sont pas des écoles. »

Celui qui a développé l'école d'informatique en un réseau en France, outre-mer et à l'étranger voit dans les vives critiques qui se multiplient sur Internet et devant la justice la main de la concurrence. « Je suis l'homme à abattre. Il y a tellement d'attaques depuis l'accroissement de Supinfo. Nous sommes devenus un groupe important et, comme toute entreprise qui grandit, il y a des effets de bord, des erreurs, des délais de remboursement des fournisseurs... Mais pourquoi les exhiber ? » se défend-il.

Cette thèse de la concurrence déloyale est accréditée, selon Alick Mouriesse, par le débauchage de trois de ses directeurs de centres régionaux par le groupe Ionis à Bordeaux, Strasbourg et Toulouse. Le vice-président exécutif de Ionis Education Group, Fabrice Bardèche, trouve l'accusation facile : « Il s'agit plutôt de salariés de Supinfo qui ont fait acte de candidature chez nous. »

4. Dans quelle situation financière l'école se trouve-t-elle ?

Contactés par nos soins, d'anciens directeurs de centre dénoncent les dépenses des instances parisiennes pour expliquer les difficultés de trésorerie de l'école. Celle-ci aurait des dettes alimentées par des loyers impayés notamment. « Nous avons un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros et des dettes de 500.000 €. L'association Supinfo n'est plus en redressement judiciaire depuis 2007 et la procédure de liquidation d'Educinvest est une procédure abusive dans le cadre d'une affaire en cours », répond M. Mouriesse.

« Alick Mouriesse a voulu reproduire un modèle en gardant une structure de mini-PME. On était black-listé par tous les fournisseurs. À la rentrée, il n'y avait plus d'argent alors que les préinscriptions et inscriptions ont lieu en début d'année. Il fallait courir après une ramette de papier. Il y avait parfois des contestations de la part des directeurs de centre, mais pas en mode si vif », témoigne un ancien directeur de centre.

Alertée, une inspection du ministère de l'Enseignement supérieur dans l'école et son réseau en 2009 n'a pas remis en cause la reconnaissance de l'école par l'État.

De nouvelles conquêtes internationales pour Supinfo

Rachetée à la fin des années 1990 par Alick Mouriesse, un ancien diplômé de Supinfo, l'école a fait croître ses effectifs de 200 à près de 7.000 étudiants en une décennie. Un développement exponentiel construit essentiellement pendant les six dernières années sur une multiplication de ses implantations en France métropolitaine, d'outre-mer et à l'étranger (Belgique, Californie, Canada, Chine, Italie, Maroc, Royaume-Uni).

L'école a eu recours à d'intenses campagnes de communication pour attirer de nouveaux étudiants. Une trentaine de campus sont désormais déclarés sur son site Internet avec la promesse d'en compter « 60 à l'horizon 2012 ».

Son portail annonce « d'autres développements régionaux et internationaux en cours au Brésil, au Costa Rica, aux Émirats arabes unis, en Russie, au Danemark, au Mexique, en Espagne et en Italie ». L'école déclare scolariser 500 étudiants français sur ses sites étrangers.

L'école d'informatique délivre un diplôme à bac + 5, titre certifié de niveau I inscrit au RNCP jusqu'au 5 mars 2011. Supinfo n'a jamais demandé le titre d'ingénieur auprès de la CTI (Commission des titres d'ingénieur). L'école a fondé sa notoriété notamment sur les partenariats avec de grandes entreprises informatiques comme IBM, Microsoft ou Oracle.

Fabienne Guimont, avec Sylvie Lecherbonnier

03.03.10



Source: http://www.educpros.fr/detail-article/h/114bf1a305/a/supinfo-des-franchises-trop-affranchis.html

Supinfo Bordeaux et Toulouse : où s’inscrire pour la rentrée 2010 ? - QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ? - Letudiant.fr

Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/supinfo-bordeaux-et-toulouse-ou-sinscrire-pour-la-rentree-2010-16596.html

DOSSIER : ENQUÊTE : QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ?



SUPINFO, école pionnière dans la formation de bac + 5 en informatique, connaîtrait-elle de sérieux bugs ? 2 de ses 32 sites régionaux, en conflit avec la direction de l’école, conseillent aux étudiants de ne plus s’inscrire sur le portail centralisé. La mise en place à la rentrée 2009 du e-learning à une large échelle, sans tutorat, est vivement critiquée par des étudiants sur plusieurs forums. Le président de Supinfo est par ailleurs en procès pour des contentieux financiers et sur l’utilisation abusive de la marque avec 3 des 6 franchises signées récemment. Que se passe-t-il exactement à SUPINFO ? Pour vous aider à y voir plus clair, l’Etudiant a enquêté.

Supinfo Bordeaux et Toulouse : où s’inscrire pour la rentrée 2010 ?

Supinfo est toujours en conflit avec ses franchises de Bordeaux et Toulouse. Alors que les deux parties attendent encore les jugements sur le fond dans les nombreux procès qui les opposent, chacune prépare de son côté la rentrée 2010.

Le 12 avril 2010, Sud Ouest Campus, propriétaires des deux franchises a repris l’initiative en annonçant la création de deux établissements d’enseignement supérieur en informatique : Ingésup Bordeaux et Ingésup Toulouse qui "s’appuieront sur le concept dispensé par Supinfo, tout en mettant en place des méthodes pédagogiques mieux pensées et plus exigeantes". "Ingésup ne se substitue pas à Supinfo mais enrichit son offre. Nous délivrerons toujours le diplôme Supinfo et, avec 600 heures de formation complémentaire sur 2 ans, un master technologique spécialisé Ingésup pour les étudiants qui le souhaiteront", explique Lionel Desage.

De son côté, le président de Supinfo, Alick Mouriesse, crie au scandale. "Supinfo ne reconnaît pas Ingésup et n’a pas rejoint Ingésup. (…) Cette structure ne peut pas délivrer de diplôme Supinfo", assène-t-il dans un courrier électronique du 13 avril envoyé à tous les étudiants de l’école. Et d’ajouter : "les étudiants qui souhaitent poursuivre leur cursus à Bordeaux et Toulouse l’année prochaine (…) pourront le faire sans aucune difficulté et dans un contexte identique à celui qui est organisé sur les autres campus Supinfo en France (…) sur un campus vraisemblablement différent de celui d’Ingésup".

Deux établissements devraient donc se faire face à la rentrée à Bordeaux et à Toulouse. Avec une guerre sans merci pour attirer ou retenir les 550 étudiants déjà en cours de cursus. Leurs frais de scolarité sont fixés à 4.990 euros, soit une manne financière de 2,75 millions d’euros. Ingésup demande aux étudiants de s’inscrire directement auprès de lui. Quant à Alick Mouriesse, il prévient : "l’Ecole supérieure d’informatique de Paris (…) ne reconnaît, ne cautionne et ne délègue à aucune structure le droit ou la capacité d’inscrire des étudiants et de leur délivrer son titre. Il n’y a donc qu’un seul moyen d’être certain d’obtenir le seul titre de Supinfo qui soit reconnu, c’est de rester inscrit à Supinfo en passant par la procédure habituelle."

Pas sûr que les étudiants s’y retrouvent. Ils auront, malgré tout, le dernier mot.

Sylvie Lecherbonnier
14 avril 2010

Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/supinfo-bordeaux-et-toulouse-ou-sinscrire-pour-la-rentree-2010-16596.html

Diplôme, labos, recrutement… Les promesses de Supinfo - QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ? - Letudiant.fr

Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/diplome-labos-recrutement-les-promesses-de-supinfo-17844.html

DOSSIER : ENQUÊTE : QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ?



SUPINFO, école pionnière dans la formation de bac + 5 en informatique, connaîtrait-elle de sérieux bugs ? 2 de ses 32 sites régionaux, en conflit avec la direction de l’école, conseillent aux étudiants de ne plus s’inscrire sur le portail centralisé. La mise en place à la rentrée 2009 du e-learning à une large échelle, sans tutorat, est vivement critiquée par des étudiants sur plusieurs forums. Le président de Supinfo est par ailleurs en procès pour des contentieux financiers et sur l’utilisation abusive de la marque avec 3 des 6 franchises signées récemment. Que se passe-t-il exactement à SUPINFO ? Pour vous aider à y voir plus clair, l’Etudiant a enquêté.

Diplôme, labos, recrutement… Les promesses de Supinfo

L’école a-t-elle toujours les moyens de tenir ses promesses vis-à-vis des étudiants ?
Formant des informaticiens à bac +5, l’école Supinfo [via l’association Supinfo, loi 1901] délivre un titre certifié au niveau I. Il est enregistré au RNCP jusqu’en mars 2011. Une certification dont elle devra demander le renouvellement au-delà de cette date. Depuis fin 2008, la marque Supinfo n’est plus portée par l’association mais par la société Educinvest.

Autre pilier de la réputation de l’école auprès des recruteurs : ses partenariats avec les grandes entreprises informatiques (Oracle, Microsoft, IBM…). "Aujourd’hui, ces partenariats sont remis en question, constate un ancien directeur de centre. Certains partenaires les ayant dénoncés et certains autres étant vides de sens". Une inquiétude partagée par un ancien étudiant : "Le labo Microsoft n'est plus là que par sa renommée. Il n'y a plus aucun réel contenu. Les labos Java (en partenariat avec Sun) et Linux (en partenariat avec Mandriva) ont attiré peu de monde. Le laboratoire sécurité, l'an passé, a été l'un des rares à autoriser la publication d'un seul article, tandis que le laboratoire Cisco consiste en 1 ou 2 routeurs donnés par le constructeur".

Des critiques qu’Eric Le Marois, le directeur éducation et recherche de Microsoft France, balaie concernant les deux laboratoires développant ses technologies : "800 étudiants sont impliqués dans le laboratoire dotnet. Et ils utilisent la dernière version de nos plateformes SharePoint 2010. C’est un signe de dynamisme. En février 2010, sur le salon TechDays, Supinfo était très présent, avec une trentaine d’étudiants experts. Il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, mais les laboratoires fonctionnent avant tout sur l’animation que peuvent donner les étudiants eux-mêmes."
Côté insertion, pour la directrice de Supinfo Marseille, par ailleurs sur le départ, le recrutement attendu des diplômés après leur stage reste de "100 %", avec "20 % recrutés à l’étranger". Une conséquence de la forte mobilité internationale encouragée par l’école : 500 étudiants français seraient inscrits sur ses sites étrangers.

SUPINFO, une croissance exponentielle
SUPINFO a connu ces 5 dernières années un développement très important de ses effectifs – 6.900 étudiants déclarés – et de ses implantations en France et à l’étranger (Chine, Californie, Maroc, Italie, Belgique, Royaume-Uni, Canada). Elle affiche plus d’une trentaine de sites et compte en proposer "60 à l’horizon 2012" sur son site Internet. L’école n’entend pas en rester là. Son portail annonce que "d'autres développements régionaux et internationaux sont en cours au Brésil, au Costa Rica, aux Emirats Arabes Unis, en Russie, au Danemark, au Mexique, en Espagne et en Italie."

Droit de réponse de Supinfo

A la suite de la publication de notre dossier « Que se passe-t-il à Supinfo ? », Supinfo nous a adressé le droit de réponse qui suit.

« Supinfo est un établissement d’enseignement supérieur privé fondé en 1965. L’école reconnue par l’Etat français depuis 1972, délivre un titre d’expert en informatique et systèmes d’information. Monsieur Alick Mouriesse, ancien élève de Supinfo, en est devenu le président en 1999.

Supinfo est devenue la première école d’informatique en France, à la fois par le nombre d’étudiants qu’elle forme et sa couverture nationale.

Elle innove en matière de pédagogie et d’enseignement, à travers ses laboratoires pédagogiques, son corps professoral et ses solutions technologiques comme Campus-Booster.

Nous nous développons à l’international et avons ouvert des écoles notamment en Chine, au Royaume-Uni et au Canada. L’école encourage en effet la mobilité internationale.

Une enquête TNS-Sofres d’août 2007 classe Supinfo à la troisième place des écoles d’informatique préférées des recruteurs et dans le top 20 national de toutes les écoles d’ingénieurs. Suprinfo jouit d’une excellente image auprès des entreprises, comme en témoigne le président de Microsoft France, parrain de la promotion 2006, qui la qualifie d’ « école prestigieuse ».

Depuis 2009, les établissements sont gérés en France par des entreprises franchisées, selon une répartition géographique. Si nous sommes effectivement en procès avec certains franchisés, nous démentons avoir tenu à leur égard les propos qui nous sont imputés dans cet article. »

La réponse de l’Etudiant

Letudiant.fr a bien contacté Monsieur Alick Mouriesse, président de Supinfo, avant publication de son enquête, et confirme la totalité de son enquête ainsi que les propos qui lui sont imputés.

Si nous laissons à M. Mouriesse la responsabilité de la présentation de son école au sein de ce « droit de réponse », nous devons néanmoins préciser que Supinfo n’est pas une école d’ingénieurs habilitée par la CTI (Commission des titres d’ingénieur).

Fabienne Guimont, avec Sylvie Lecherbonnier
Février 2010


Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/diplome-labos-recrutement-les-promesses-de-supinfo-17844.html

Teaching assistants : les limites d’un système ? - QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ? - Letudiant.fr

Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/teaching-assistants-les-limites-dun-systeme-13324.html

DOSSIER : ENQUÊTE : QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ?



SUPINFO, école pionnière dans la formation de bac + 5 en informatique, connaîtrait-elle de sérieux bugs ? 2 de ses 32 sites régionaux, en conflit avec la direction de l’école, conseillent aux étudiants de ne plus s’inscrire sur le portail centralisé. La mise en place à la rentrée 2009 du e-learning à une large échelle, sans tutorat, est vivement critiquée par des étudiants sur plusieurs forums. Le président de Supinfo est par ailleurs en procès pour des contentieux financiers et sur l’utilisation abusive de la marque avec 3 des 6 franchises signées récemment. Que se passe-t-il exactement à SUPINFO ? Pour vous aider à y voir plus clair, l’Etudiant a enquêté.

Teaching assistants : les limites d’un système ?

Le principe pédagogique de Supinfo est de donner un même emploi du temps aux étudiants de ses différents sites. "Cette programmation simultanée des cours oblige les directeurs régionaux à trouver et recruter des intervenants extérieurs spécialisés dans un domaine disponibles au même moment. Il fallait donc trouver une autre solution. La politique de Supinfo a été de recruter ses propres étudiants", constate un ancien directeur régional qui a tenu a rester anonyme.

De fait, une grande partie des cours de Supinfo est dispensée par des élèves de l’école (essentiellement ceux des 3e, 4e et 5e années), organisée autour de "laboratoires" dédiés à une technologie (labo Apple, labo Microsoft…). Jusqu’à présent, ces élèves-formateurs (Supinfo certified trainer, SCT) dispensaient des cours en échange d’une exonération de frais d’inscription l’année suivante et/ou de l’acquisition de crédits de formation. "La première année, des étudiants dit "formateurs" se déplaçaient sur toute la France pour donner des cours, explique un ancien étudiant ayant suivi les 3 dernières années de l’école. Ces étudiants passionnés ne comptaient pas leurs horaires."

Une grève a menacé l’an passé, certains formateurs dénonçant le remboursement très tardif par l’école de frais de déplacement et de logement. Depuis la rentrée 2009, les élèves qui enseignent doivent prendre le statut d’auto-entrepreneur, sont payés en honoraires et encadrés par des professeurs.

Un autre ancien de Supinfo, qui a enseigné comme "SCT", dénonce de son côté la qualité de la formation reçue précisément pour enseigner aux autres étudiants : "Théoriquement, ces SCT sont au minimum des admis en 3e année. Pour ma part, je suis passé SCT dès la fin de ma première année. Une fois l'année passée c'était à nous, anciens, de former de nouveaux SCT pour remplacer ceux ayant quitté l'école. Ces 3 mois furent les pires que j'ai connus en formation : la direction de Supinfo a accepté tous les postulants sans aucun tri sur les compétences."

Ce système de "teaching assistant" à l’anglo-saxonne est défendu par la direction, qui lui reconnaît cependant quelques lacunes : "Le programme de cours inclut l’entrepreneurship et, avec ce statut, on apprend aux étudiants à piloter une affaire", argumente Alick Mouriesse, qui ajoute quand même que "cette année, certains étudiants n’ont pas reçu de formation pédagogique avant de donner leurs premiers cours. Ils ont été formés depuis."

Droit de réponse de Supinfo

A la suite de la publication de notre dossier « Que se passe-t-il à Supinfo ? », Supinfo nous a adressé le droit de réponse qui suit.

« Supinfo est un établissement d’enseignement supérieur privé fondé en 1965. L’école reconnue par l’Etat français depuis 1972, délivre un titre d’expert en informatique et systèmes d’information. Monsieur Alick Mouriesse, ancien élève de Supinfo, en est devenu le président en 1999.

Supinfo est devenue la première école d’informatique en France, à la fois par le nombre d’étudiants qu’elle forme et sa couverture nationale.

Elle innove en matière de pédagogie et d’enseignement, à travers ses laboratoires pédagogiques, son corps professoral et ses solutions technologiques comme Campus-Booster.

Nous nous développons à l’international et avons ouvert des écoles notamment en Chine, au Royaume-Uni et au Canada. L’école encourage en effet la mobilité internationale.

Une enquête TNS-Sofres d’août 2007 classe Supinfo à la troisième place des écoles d’informatique préférées des recruteurs et dans le top 20 national de toutes les écoles d’ingénieurs. Suprinfo jouit d’une excellente image auprès des entreprises, comme en témoigne le président de Microsoft France, parrain de la promotion 2006, qui la qualifie d’ « école prestigieuse ».

Depuis 2009, les établissements sont gérés en France par des entreprises franchisées, selon une répartition géographique. Si nous sommes effectivement en procès avec certains franchisés, nous démentons avoir tenu à leur égard les propos qui nous sont imputés dans cet article. »

La réponse de l’Etudiant

Letudiant.fr a bien contacté Monsieur Alick Mouriesse, président de Supinfo, avant publication de son enquête, et confirme la totalité de son enquête ainsi que les propos qui lui sont imputés.

Si nous laissons à M. Mouriesse la responsabilité de la présentation de son école au sein de ce « droit de réponse », nous devons néanmoins préciser que Supinfo n’est pas une école d’ingénieurs habilitée par la CTI (Commission des titres d’ingénieur).

Fabienne Guimont, avec Sylvie Lecherbonnier
Février 2010


Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/teaching-assistants-les-limites-dun-systeme-13324.html

E-learning : une expérience pédagogique à haut risque - QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ? - Letudiant.fr

Source:http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/e-learning-une-experience-pedagogique-a-haut-risque-16034.html

DOSSIER : ENQUÊTE : QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ?


SUPINFO, école pionnière dans la formation de bac + 5 en informatique, connaîtrait-elle de sérieux bugs ? 2 de ses 32 sites régionaux, en conflit avec la direction de l’école, conseillent aux étudiants de ne plus s’inscrire sur le portail centralisé. La mise en place à la rentrée 2009 du e-learning à une large échelle, sans tutorat, est vivement critiquée par des étudiants sur plusieurs forums. Le président de Supinfo est par ailleurs en procès pour des contentieux financiers et sur l’utilisation abusive de la marque avec 3 des 6 franchises signées récemment. Que se passe-t-il exactement à SUPINFO ? Pour vous aider à y voir plus clair, l’Etudiant a enquêté.

E-learning : une expérience pédagogique à haut risque

SUPINFO est fondée sur le principe de contenus de cours communs dispensés sur l’ensemble de ses campus. L’année 2009-2010 devait marquer une étape importante, avec le passage au "blended learning" sur sa plateforme Campus-Booster. Le planning des enseignements devait être séquencé entre sessions d’autoformation en e-learning (notamment pour les parties théoriques appelées "foundations") et sessions de cours classiques. Avec l’objectif initial de dispenser un quart des enseignements en e-learning.

Le e-learning, une piste revue et corrigée…

Le mois de prérentrée en cours intensifs, obligatoire pour les étudiants entrant en 2e et 3e années en admission parallèle (près du quart des effectifs), s’est effectué, lui, et pour la première fois, intégralement en e-learning, sans tutorat. Un échec pédagogique, comme le reconnaît la direction de Supinfo. "Le bilan est mauvais. On abandonne le "tout e-learning" de pré-rentrée et le e-learning non monitoré. C’est un échec pédagogique, mais on ne pouvait pas le savoir avant d’avoir essayé. Au second semestre, le e-learning deviendra un complément du cours en face-à-face et il doit avoir une valeur ajoutée", estime Alick Mouriesse.

… mais loin d’être abandonnée

Un revirement alors que l’école a progressivement augmenté ces 5 dernières années la proportion de cours en e-learning. "Des cours, comme le management ou certaines technologies, n’ont pas de pertinence à être dispensés en e-learning", confirme un ancien directeur régional souhaitant garder l’anonymat. Problèmes techniques sur la plateforme maison, auto-formation à domicile sans accompagnement, cours trop peu médiatisés (avec des PowerPoint)… certains étudiants n’ont pas ménagé les critiques (notamment via des forums en ligne), d’autant que le site d’entraînement a connu lui aussi des défaillances techniques en pleine période d’évaluation. Autre conséquence de ce bilan mitigé du e-learning : les cours de "foundations" du premier semestre, comptant initialement pour 20 % des crédits, ne font finalement plus partie de la note.

Droit de réponse de Supinfo

A la suite de la publication de notre dossier « Que se passe-t-il à Supinfo ? », Supinfo nous a adressé le droit de réponse qui suit.

« Supinfo est un établissement d’enseignement supérieur privé fondé en 1965. L’école reconnue par l’Etat français depuis 1972, délivre un titre d’expert en informatique et systèmes d’information. Monsieur Alick Mouriesse, ancien élève de Supinfo, en est devenu le président en 1999.

Supinfo est devenue la première école d’informatique en France, à la fois par le nombre d’étudiants qu’elle forme et sa couverture nationale.

Elle innove en matière de pédagogie et d’enseignement, à travers ses laboratoires pédagogiques, son corps professoral et ses solutions technologiques comme Campus-Booster.

Nous nous développons à l’international et avons ouvert des écoles notamment en Chine, au Royaume-Uni et au Canada. L’école encourage en effet la mobilité internationale.

Une enquête TNS-Sofres d’août 2007 classe Supinfo à la troisième place des écoles d’informatique préférées des recruteurs et dans le top 20 national de toutes les écoles d’ingénieurs. Suprinfo jouit d’une excellente image auprès des entreprises, comme en témoigne le président de Microsoft France, parrain de la promotion 2006, qui la qualifie d’ « école prestigieuse ».

Depuis 2009, les établissements sont gérés en France par des entreprises franchisées, selon une répartition géographique. Si nous sommes effectivement en procès avec certains franchisés, nous démentons avoir tenu à leur égard les propos qui nous sont imputés dans cet article. »

La réponse de l’Etudiant

Letudiant.fr a bien contacté Monsieur Alick Mouriesse, président de Supinfo, avant publication de son enquête, et confirme la totalité de son enquête ainsi que les propos qui lui sont imputés.

Si nous laissons à M. Mouriesse la responsabilité de la présentation de son école au sein de ce « droit de réponse », nous devons néanmoins préciser que Supinfo n’est pas une école d’ingénieurs habilitée par la CTI (Commission des titres d’ingénieur).

Fabienne Guimont, avec Sylvie Lecherbonnier
Février 2010


Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/e-learning-une-experience-pedagogique-a-haut-risque-16034.html

Inscriptions à SUPINFO : à qui se fier ? - QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ? - Letudiant.fr

Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/inscriptions-a-supinfo-a-quel-saint-se-fier-17040.html

DOSSIER : ENQUÊTE : QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ?


SUPINFO, école pionnière dans la formation de bac + 5 en informatique, connaîtrait-elle de sérieux bugs ? 2 de ses 32 sites régionaux, en conflit avec la direction de l’école, conseillent aux étudiants de ne plus s’inscrire sur le portail centralisé. La mise en place à la rentrée 2009 du e-learning à une large échelle, sans tutorat, est vivement critiquée par des étudiants sur plusieurs forums. Le président de Supinfo est par ailleurs en procès pour des contentieux financiers et sur l’utilisation abusive de la marque avec 3 des 6 franchises signées récemment. Que se passe-t-il exactement à SUPINFO ? Pour vous aider à y voir plus clair, l’Etudiant a enquêté.

Inscriptions à SUPINFO : à qui se fier ?

A SUPINFO, les pré-inscriptions sont ouvertes pour demander une admission en 1re, 2e ou 3e année. Les candidats doivent formuler en ligne un vœu pour l’un des sites de l’école, sachant que certains, comme ceux de San Francisco ou de Montréal, sont très demandés. Et s’acquitter, dès la pré-inscription, de 1.000 € des 5.000 € que coûte une année d’études.

"Site officiel d’admission" contre "Inscriptions officielles"

Une formalité classique dans cette école privée pour réserver sa place, sauf que, cette année, un message alerte ainsi les étudiants : "ATTENTION : SUPINFO ne dispose que d'un seul site officiel d'admission en ligne pour l'inscription sur tous ses campus en France et dans le monde, quelle que soit la ville : enrolment.supinfo.com. Toute existence d'autres sites non officiels et notamment de sites dédiés à un campus ou à une ville n'est en aucun cas sous la responsabilité de SUPINFO. Aucun étudiant s'inscrivant sur des sites non officiels ne pourra prétendre à une admission à SUPINFO et obtenir le seul titre reconnu par l'Etat de SUPINFO."

Le message, répété à plusieurs endroits du site, fait référence aux sites Web de Bordeaux et Toulouse qui renvoient les étudiants vers un site d’inscription régional. "Les admissions 2010 sont ouvertes ! (…) Désormais, les inscriptions officielles pour le campus SUPINFO Bordeaux se font exclusivement sur ce site régional", annonce ainsi le site bordelais à l’instar de son homologue toulousain. De quoi s’y perdre pour les (futurs) étudiants de ces écoles…

Franchiseur contre franchisés

"Site officiel d’admission" contre "Inscriptions officielles" : quel litige se cache derrière cette guerre d’appellations ? Plusieurs contentieux financiers et juridiques opposent la SOC (Sud Ouest Campus), propriétaire des franchises de Bordeaux et Toulouse d’une part, à la société Educinvest, gérant la marque Supinfo et propriété à 100 % du président de Supinfo, Alick Mouriesse d’autre part.

"À nos étudiants de Bordeaux et de Toulouse, nous déconseillons fortement de s’inscrire pour l’année prochaine sur le site de Supinfo, affirme Lionel Desage, responsable de Supinfo Bordeaux au sein de la SOC. Car si dans les mois qui viennent la situation empirait, nous ne pourrons pas les rembourser puisque cet argent ne rentre pas dans nos caisses. S’ils veulent venir chez nous, il faut qu’ils s’inscrivent auprès de nos écoles, mais pour l’instant sans verser d’argent." Avant d’ajouter : "Les étudiants sont encore un peu partagés et ne savent pas quoi penser. Mais les parents, eux, ont très bien compris qu’il s’agit d’un système de cavalerie. Il mène tout le monde au fond du gouffre pour sauver sa peau".
Mis ainsi en cause, Alick Mouriesse, lui, dénonce des prises d’indépendance coupables de la part de ces sites franchisés et affirme que "la SOC fait croire que Educinvest est sur le flanc. C’est faux. On ne veut pas donner cet argent à la SOC [voir encadré] alors qu’elle est dans une logique de torpillage, en détournant notre clientèle vers ses sites et en nuisant à notre réputation".

Des étudiants dans l’incertitude

Ce conflit ouvert entre franchiseur et franchisés laisse les quelque 600 étudiants des sites de Bordeaux et Toulouse et les futurs candidats dans l’incertitude. Initialement fixée au 18 février 2010, la date limite des pré-inscriptions a été prorogée par la direction de Supinfo jusqu’au 15 mai 2010.

Bordeaux et Toulouse : deux franchisés en contentieux
Les contrats de franchises de Bordeaux et Toulouse ont été dénoncés en décembre 2009 par Educinvest - 9 mois seulement après leur signature - l’école Supinfo invoquant notamment le déménagement des locaux depuis (lire l'enquête d'Educpros). La SOC, propriétaire des deux franchises, réclame en outre le paiement d’1,3 million d’euros dus selon elle par Educinvest en compensation d’une partie des frais d’inscription perçus directement par le siège et non reversés à ce jour. Le tribunal de commerce de Paris lui a donné raison le 24 décembre 2010, mais la SOC n’a pas pu recouvrer sa créance. Un appel de la part d’Educinvest est en cours. Un autre procès doit se prononcer, lui, sur la résiliation des deux contrats de franchise.

Droit de réponse de Supinfo

A la suite de la publication de notre dossier « Que se passe-t-il à Supinfo ? », Supinfo nous a adressé le droit de réponse qui suit.

« Supinfo est un établissement d’enseignement supérieur privé fondé en 1965. L’école reconnue par l’Etat français depuis 1972, délivre un titre d’expert en informatique et systèmes d’information. Monsieur Alick Mouriesse, ancien élève de Supinfo, en est devenu le président en 1999.

Supinfo est devenue la première école d’informatique en France, à la fois par le nombre d’étudiants qu’elle forme et sa couverture nationale.

Elle innove en matière de pédagogie et d’enseignement, à travers ses laboratoires pédagogiques, son corps professoral et ses solutions technologiques comme Campus-Booster.

Nous nous développons à l’international et avons ouvert des écoles notamment en Chine, au Royaume-Uni et au Canada. L’école encourage en effet la mobilité internationale.

Une enquête TNS-Sofres d’août 2007 classe Supinfo à la troisième place des écoles d’informatique préférées des recruteurs et dans le top 20 national de toutes les écoles d’ingénieurs. Suprinfo jouit d’une excellente image auprès des entreprises, comme en témoigne le président de Microsoft France, parrain de la promotion 2006, qui la qualifie d’ « école prestigieuse ».

Depuis 2009, les établissements sont gérés en France par des entreprises franchisées, selon une répartition géographique. Si nous sommes effectivement en procès avec certains franchisés, nous démentons avoir tenu à leur égard les propos qui nous sont imputés dans cet article. »

La réponse de l’Etudiant

Letudiant.fr a bien contacté Monsieur Alick Mouriesse, président de Supinfo, avant publication de son enquête, et confirme la totalité de son enquête ainsi que les propos qui lui sont imputés.

Si nous laissons à M. Mouriesse la responsabilité de la présentation de son école au sein de ce « droit de réponse », nous devons néanmoins préciser que Supinfo n’est pas une école d’ingénieurs habilitée par la CTI (Commission des titres d’ingénieur).

Fabienne Guimont, avec Sylvie Lecherbonnier
Février 2010


Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/inscriptions-a-supinfo-a-quel-saint-se-fier-17040.html

SUPINFO dans la tourmente - QUE SE PASSE-T-IL À SUPINFO ? - Letudiant.fr

Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/supinfo-dans-la-tourmente-16364.html

SUPINFO, école pionnière dans la formation de bac + 5 en informatique, connaîtrait-elle de sérieux bugs ? 2 de ses 32 sites régionaux, en conflit avec la direction de l’école, conseillent aux étudiants de ne plus s’inscrire sur le portail centralisé. La mise en place à la rentrée 2009 du e-learning à une large échelle, sans tutorat, est vivement critiquée par des étudiants sur plusieurs forums. Le président de Supinfo est par ailleurs en procès pour des contentieux financiers et sur l’utilisation abusive de la marque avec 3 des 6 franchises signées récemment. Que se passe-t-il exactement à SUPINFO ? Pour vous aider à y voir plus clair, l’Etudiant a enquêté.

SUPINFO dans la tourmente

Les sites, comptes Twitter, blogs, critiquant, voire dénonçant la politique menée à Supinfo, se sont multipliés ces derniers mois. Derrière ces façades virtuelles, certains s’affichent ouvertement, comme le site rassemblant les propriétaires des campus franchisés de Toulouse, Bordeaux et du Maroc. Le site entend dénoncer ce qu’il qualifie de "système Alick Mouriesse" [le président de Supinfo] et ses "dérives" pédagogiques ("cours on line non préparés", "inscriptions sans véritable validation du niveau d’entrée", "pré-inscriptions 9 mois en avance", étudiants "bêta-testeurs"…). D’autres, anonymes, se présentent comme ceux d’étudiants ou d’anciens étudiants.

Contacté par l’Etudiant, Alick Mouriesse, le président de l’école, dénonce pêle-mêle "une association de malfaiteurs", "des gens cachés derrière un bad buzz", "des attaques sévères qui n’ont que l’objectif de nuire en interne et en externe [à l’école]". Des attaques qui, selon lui, se multiplient à mesure que l’école s’agrandit : en 10 ans, elle est en effet passée de 200 à 6.900 étudiants. Alick Mouriesse a engagé plusieurs procédures en justice.

Il y voit également en sous-main la patte d’une concurrence déloyale de la part du Groupe Ionis, qui, selon lui, aurait débauché 3 de ses anciens directeurs régionaux (Strasbourg, Bordeaux, Toulouse). Un procès pour concurrence déloyale est en cours contre l’un d’eux. Le vice-président exécutif de Ionis Education Group, Fabrice Bardèche, trouve l’accusation facile : "Il s’agit plutôt de salariés de Supinfo qui ont fait acte de candidature chez nous".

Notre enquête a donc cherché à en savoir plus, en donnant la parole aux détracteurs de SUPINFO et à son directeur, Alick Mouriesse.

Droit de réponse de Supinfo

A la suite de la publication de notre dossier « Que se passe-t-il à Supinfo ? », Supinfo nous a adressé le droit de réponse qui suit.

« Supinfo est un établissement d’enseignement supérieur privé fondé en 1965. L’école reconnue par l’Etat français depuis 1972, délivre un titre d’expert en informatique et systèmes d’information. Monsieur Alick Mouriesse, ancien élève de Supinfo, en est devenu le président en 1999.

Supinfo est devenue la première école d’informatique en France, à la fois par le nombre d’étudiants qu’elle forme et sa couverture nationale.

Elle innove en matière de pédagogie et d’enseignement, à travers ses laboratoires pédagogiques, son corps professoral et ses solutions technologiques comme Campus-Booster.

Nous nous développons à l’international et avons ouvert des écoles notamment en Chine, au Royaume-Uni et au Canada. L’école encourage en effet la mobilité internationale.

Une enquête TNS-Sofres d’août 2007 classe Supinfo à la troisième place des écoles d’informatique préférées des recruteurs et dans le top 20 national de toutes les écoles d’ingénieurs. Suprinfo jouit d’une excellente image auprès des entreprises, comme en témoigne le président de Microsoft France, parrain de la promotion 2006, qui la qualifie d’ « école prestigieuse ».

Depuis 2009, les établissements sont gérés en France par des entreprises franchisées, selon une répartition géographique. Si nous sommes effectivement en procès avec certains franchisés, nous démentons avoir tenu à leur égard les propos qui nous sont imputés dans cet article. »

La réponse de l’Etudiant

Letudiant.fr a bien contacté Monsieur Alick Mouriesse, président de Supinfo, avant publication de son enquête, et confirme la totalité de son enquête ainsi que les propos qui lui sont imputés.

Si nous laissons à M. Mouriesse la responsabilité de la présentation de son école au sein de ce « droit de réponse », nous devons néanmoins préciser que Supinfo n’est pas une école d’ingénieurs habilitée par la CTI (Commission des titres d’ingénieur).

Fabienne Guimont, avec Sylvie Lecherbonnier
Février 2010


Source: http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/que-se-passe-t-il-a-supinfo-18769/supinfo-dans-la-tourmente-16364.html

ALICK MOURIESSE, "MEGALOMANE" BIEN MALGRE... LOUIS

Source: http://www.bondamanjak.com/martinique/28-a-la-une/3710-alick-mouriesse-qmegalomaneq-bien-malgre-louis.html



Dimanche 21 octobre 2007, Antilles Télévision (ATV) diffusait l'émission le Club. Invité : Alick Mouriesse président de SUPINFO. Le sieur est un habitué de ce plateau puisque en un peu plus de deux ans...c'est la deuxième fois qu'il vient fasciner cette brochette de journalistes complètement et symboliquement accrochée à ses lèvres. AM parle bien, il est propre sur lui, c'est même un exemple de réussite à suivre...on peut le dire sans se tromper. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes quand, l'animateur Patrice Louis, las de cette fascination ambiante décide de manger du cirage pour briller en public. Aussi, il traite l'invité de mégalomane.Le mot est lâché mais Alick Mouriesse qui avait jusque là fait montre de son humilité ne prend pas la blague. Il rectifie le tir en refusant ce traitement cherchant à ternir son image...le soucis est tellement présent chez lui qu'il insiste plus de trois fois. Mais le mal est fait, Patrice Louis n'a pas pu contrôler voire maîtriser sa structure mentale, les icônes connes qui y habitent et les notifications pigmentaires qui la gangrènent. Sans commentaire mais comment taire ?

Source: http://www.bondamanjak.com/martinique/28-a-la-une/3710-alick-mouriesse-qmegalomaneq-bien-malgre-louis.html